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Une convention pour la restauration écologique d’un site du Patrimoine mondial de l’UNESCO



Les forêts humides de l’Atsinanana sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Reconnues internationalement pour leurs « valeurs universelles exceptionnelles » qui présentent un caractère inestimable pour les générations actuelles et futures de l’ensemble de l’humanité, elles sont néanmoins sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2010. Les forêts humides de l’Atsinanana subissent les impacts de la déforestation notamment au niveau du Parc National de Ranomafana. La Fondation Axian souhaite apporter son soutien aux efforts de sauvegarde et de conservation déployés par Madagascar National Parks (MNP) à travers la signature d’une convention cadre et d’une convention spécifique visant à restaurer ce bien national et mondial.

 

UN PARTENARIAT POUR PRESERVER UN PATRIMOINE MONDIAL ET REPONDRE A DES ENJEUX DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Les Forêts Humides de l’Atsinanana dont fait partie le Parc National de Ranomafana entrent dans le bien sériel qui est actuellement en péril, en raison notamment des activités illicites perpétrées au sein du Parc. Pourtant, ces Forêts rendent aux riverains des services écosystémiques cruciaux en plus de sa méga-diversité. Ces sites sont également une source de revenus pour les communautés à travers des activités de conservation et écotouristiques.

Ce projet contribuera à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), principalement via :

  • l’ODD 15 pour la préservation et la restauration des écosystèmes terrestres et la sauvegarde de la biodiversité : elles sont un refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales, avec un taux d’endémisme estimé entre 80 à 90%, et jouent un rôle essentiel pour leur adaptation et leur survie face aux futurs changements climatiques.
  • et l’ODD 13 pour le rôle essentiel joué par les forêts humides dans la réponse globale au changement climatique à l’échelle planétaire, à travers le renforcement de stock de carbone. Les activités de restauration vont être bénéfiques aussi bien en terme d’atténuation que d’adaptation avec une meilleure résilience de l’écosystème et de sa biodiversité et une atténuation des impacts des catastrophes naturelles sur les villages riverains.

La convention signée ce jour prévoit ainsi la mise en place d’un programme de restauration écologique du Parc National de Ranomafana. L’objectif est de rétablir les habitats dégradés dans les zones Analavaky, Andrekitsatoka et Antanivinidy, en vue d’atteindre l’état de conservation exigé par la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le projet vise également à apporter des sources de revenus complémentaires et à renforcer les compétences des populations riveraines.

Il contribue à l’atteinte d’une des priorités de l’Etat malagasy pour le re-verdissement de Madagascar, notamment aux travers des différentes conventions et accords réunis dans la Stratégie et Plans d’Actions Nationaux sur la Biodiversité et l’African Forest Landscape Restoration Initiative (AFR 100) et les Contributions Déterminées au Niveau National liées aux accords de Paris.

 

POUR UN IMPACT SOCIAL A TRAVERS LA PRESERVATION DE NOTRE PATRIMOINE NATUREL

Pour assurer la réussite du projet, l’implication de la communauté locale est priorisée. Le projet contribuera au développement social et économique des populations locales et prévoit une augmentation d’environ 18% du revenu annuel pour les participants au projet. Il vise en priorité les femmes et les jeunes qui pourront participer aux activités de restauration, suivi et entretien des 100 ha touchés par le projet. Il s’ancre également dans une dynamique plus grande de Madagascar National Parks à toujours mieux intégrer et proposer des solutions alternatives aux riverains.

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